Je suis frappé par le fait que de nos jours, on veut que tout aille vite : des voitures qui roulent vite, des trains à grande vitesse, des repas « fast-food »… Au travail, on exige de la rentabilité et il faut toujours plus et plus vite. On court pour avoir son bus, on court pour rentrer à la maison et faire le repas et pouvoir vite aller dormir car le lendemain, il faut se lever tôt pour courir encore et encore… On veut aussi tout et tout de suite. Il n’y a plus de patience, plus d’attente…

Cela me pose deux problèmes :

  • Le premier problème, c’est celui des effets de retour de cette vie effrénée : le stress, la mauvaise humeur, les relations tendues, les problèmes sociaux, la dépression, le burn-out… Finalement, beaucoup de gens ne profitent pas tant que ça des avantages d’une vie où tout va si vite! Beaucoup voient leur vie se transformer en une misérable existence où le métro-boulot-dodo semble devenir les seuls buts de la vie.
  • Le deuxième problème, c’est celui du but pour lequel on veut que tout aille vite. On pourrait penser que c’est pour mieux profiter de la vie. Mais je viens de dire que les effets de retour ne sont pas ceux escomptés. Il vrai que notre société est une société de consommation immédiate du plaisir et que les humains s’illusionnent en croyant que le plaisir est une chose que l’on peut obtenir facilement dès qu’on le souhaite.

Je vais plus loin encore dans cette réflexion. Si l’humain n’obtient rien par une vie qui emprunte la voie rapide, à quoi alors ça lui sert de courir si vite? Que veut-il atteindre ?
Pourquoi veut-il gagner du temps ? Pour faire quoi avec ?

Pourtant on sait qu’il faut du temps pour que les choses se fassent : les femmes accouchent après neuf mois ; l’humain devient homme après l’âge de seize ans ou de dix-huit ans ou avant… enfin peu importe ! Il faut du temps…
C’est ce qu’un auteur d’un livre de la Bible disait il y a très longtemps: « il y a un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître et un temps pour mourir… »(1)

Il me semble que la volonté d’aller toujours plus vite répond en fait au refus de l’humain de prendre le temps de réfléchir et de considérer sa vie. En étant tout le temps dans la course, il ne prend plus le temps de s’arrêter pour faire le point avec lui-même et se poser les bonnes questions sur sa vie.
En prenant le temps de réfléchir, il pourrait se rendre compte que sa vie a une fin sur cette terre ; de même qu’on a vu le jour par la naissance, un moment viendra où la mort nous rencontrera. Qu’est-ce qui est important dans la vie ? Les biens que nous accumulons ? Les honneurs, le pouvoir ? Qu’est-ce que tout cela devient si la mort nous trouve ?

Dans le même livre de la Bible que j’ai évoqué, l’auteur affirme que l’humain est une créature de Dieu et que son seul bonheur se trouve dans la relation profonde avec Dieu son créateur, dans la paix retrouvée avec Lui. Or un fossé s’est installé entre l’humain et Dieu à cause du péché de l’humain. Mais Dieu a cherché à rétablir cette relation avec l’humain. Pour cela, il a envoyé Jésus sur terre pour mourir sur la croix à la place du pécheur et permettre à quiconque croit en lui et en son œuvre, de renouer des liens intimes avec Dieu et de devenir membre de sa famille. C’est cela la bonne nouvelle que, nous les chrétiens, nous annonçons et que nous portons dans nos cœurs comme un trésor à partager.
Non, la vie n’est pas une course folle où il s’agit de faire vite sans savoir pourquoi. Ce n’est pas non plus un mode de consommation du plaisir pour le plaisir. Prenons le temps de nous arrêter et de faire la rencontre avec Dieu à travers Jésus-Christ. Ainsi, notre vie vaudra la peine d’être vécue et notre mort sera le passage vers l’éternité avec Dieu.

J’aimerais t’inviter, toi qui a l’occasion de lire cette réflexion, à prendre le temps de considérer ces choses pour ton propre compte. Cela te concerne aussi. Dieu veut restaurer la paix avec toi aussi. Jésus t’en donne la possibilité maintenant. Si cela t’intéresse ou si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter ici.


(1) L’Ecclésiaste chapitre 3 verset 1-2a